C’est un hymne aux hommes en marge de la loi, ceux qui ressemblent aux héros de Jean-Pierre Melville, à Lino Ventura, Alain Delon ; ces derniers samouraïs, perdus dans un monde aujourd’hui disparu qui fait la part belle à l’amitié, au code de l’honneur et à l’amour des femmes. Sur les traces d’un petit malfrat, Richard Morgiève fait renaître les milieux populaires des années 1970 dans un roman à la tendresse inattendue. On en sort envoûté par une légère senteur de « Vetiver » de Guerlain, parfum de l’époque !